ello 💙 Neuchâtel Hockey Academy

« Avec nous, les filles découvrent enfin ces moments de camaraderie»

 

Neuchâtel Hockey Academy, le club de hockey sur glace féminin du Littoral, sera soutenu par ello communications les deux prochaines saisons. Une excellente nouvelle pour la reconnaissance du sport féminin et l’occasion de faire le point de la situation avec sa présidente, Laure Aeschimann.

 Un mélange subtil

Depuis la médaille de bronze décrochée par l’équipe de Suisse aux Jeux olympiques de Sotchi, le hockey féminin helvétique a connu sa révolution et le grand public a pris conscience que les femmes savaient jouer au hockey. Et très bien même ! Pour Laure Aeschimann, le hockey a une saveur d’enfance et lui rappelle ses premières sorties à la patinoire de Fleurier en compagnie de son père.  « J’ai toujours adoré ce sport qui est un mélange subtil d’équilibre, de technique et de vitesse, déclare Laure Aeschimann, et quand une équipe féminine s’est constituée en 1999 à Neuchâtel, j’ai immédiatement voulu en faire partie. »

Hockey sans charge

Et Laure Aeschimann n’est pas du genre à faire dans la demi-mesure, car quelques années plus tard elle devient présidente de la Neuchâtel Hockey Academy, joueuse dans la deuxième équipe et active auprès de la Fédération suisse de hockey sur glace. Un dévouement inconditionnel qui lui permet de poser un regard lucide sur la manière dont son sport favori est perçu. «Quand on parle de hockey féminin, on provoque encore de l’étonnement, mais il faut savoir que le hockey féminin interdit les charges», précise Laure Aeschimann. Un changement par rapport au hockey masculin qui en fait de facto un tout autre sport, nettement moins agressif.

Joie de se rencontrer

 Si l’objectif affiché de la première équipe cette saison est les play-off, Laure Aeschimann continue de se battre pour assurer la relève et donner un cadre agréable aux jeunes filles qui se lancent dans le hockey sur glace: «Jusqu’à 18 ans, les filles jouent en club avec les garçons, mais se changent généralement dans des vestiaires séparés et quand elles découvrent enfin avec nous ces moments de camaraderie, c’est magique.» La vie n’est donc toujours pas un long fleuve tranquille pour ces sportives, mais le plaisir de jeu et la joie de se rencontrer les poussent à surmonter d’innombrables obstacles.

Objectif semi-professionnalisme

Quand on demande à Laure Aeschimann de nous partager un rêve, elle n’hésite pas une seconde : «J’espère avoir bientôt le budget pour semi-professionnaliser les joueuses et c’est la raison pour laquelle des partenariats comme celui d’ello communications sont importants.» Un objectif qui n’est peut-être pas si éloigné que cela, tant sa détermination et son envie sont contagieuses.

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